1. |
Mon Ex
05:12
|
|||
Mon ex
J’ai dans la tête une hantise
Une passion une addiction
Une folie qui m’électrise
Qui me procure des sensations
C’est mon jouet ma dépendance
Grisant, rythmé comme une danse
A coups répétés, d’insistance
Je lui pourri son existence
Je ne suis jamais rassasié
J’en veux toujours bien d’avantage
Toujours attisant le brasier
Le métier toujours sur l’ouvrage
Refrain :
J’y mets ma force et tout mon temps
De la malice et de l’esprit
Rien d’autre n’est plus important
Je fais chier mon ex mari
Il est ma proie il est ma chose
Mon mal intime, ma névrose
Et je l’emmerde à l’infini
Surtout depuis qu’il s’est enfui
Tous mes talents sont à l’honneur
Vénalité, condescendance
Comédie et fausse pudeur
Mauvaise foi de circonstance
Quelques colères et quelques cris
Quelques démonstrations d’humeur
Et quand mon ciné n’a pas pris
Je me répands à quelques pleurs
Refrain :
Quand je le piège au téléphone
Ou bien quand je parle de lui
Les phrases s’enchaînent et résonnent
Comme une douce litanie
Les sons s’amplifient dans ma gorge
Et coulent comme une liqueur
Ma gueule est un creuset de forge
Où brûlent les feux de la fureur
Je dis des choses abominables
C’est ma vérité absolue
Et tant ma haine est insondable
Je dois en dire tant et plus
Alors j’en rajoute des couches
Touts mes mensonges et mes propos
Viennent de mon ventre à ma bouche
Pour que j’excrémente les mots
Refrain :
Je manipule les amis
Ou bien les gosses ou la famille
Et je m’impose dans sa vie
Je ne le laisse jamais tranquille
Je viens de prendre un avocat
Pour le plumer comme un pigeon
Et je l'assigne à tour de bras
pour faire grossir la pension
Je veux qu’après moi rien ne pousse
Ni dans son cœur ni dans sa bourse
J’ai même un projet entêtant
J’veux le priver de ses enfants.
Refrain : X 2
|
||||
2. |
Sur La Tombe Des Gueux
03:29
|
|||
Sur la tombe des gueux
Ils ont pignon sur rue
Les nouveaux tortionnaires
Ils ont pognon sur rue
Les faiseurs de misère
Ils offrent le bien public
A des banquiers mafieux
Pour qu’ils fassent du fric
Sur la tombe des gueux
Ils ne se cachent plus
Derrière leurs rideaux
Tous les marionnettistes,
Costards plus d’oripeaux
L’ombre contre la piste,
Ils ne se cachent plus.
Les loups sortent du bois
Le pâtre est aux abois,
Alors à cours d’idées
Il faut changer les mots,
Il faut anesthésier
L’ensemble du troupeau
Ils ont pignon sur rue
Les nouveaux tortionnaires
Ils ont pognon sur rue
Les faiseurs de misère
Ils offrent le bien public
A des banquiers mafieux
Pour qu’ils fassent du fric
Sur la tombe des gueux
Vriller le sens des choses
Et tordre les valeurs
La cigüe devient rose
Le fiel de la liqueur
L’esclavage de l’or
La liberté l’ennui
Et les camps de la mort
Seraient camps de survie
Alors à cours d’idées
Il faut changer les mots,
Maquiller le retrait
De tous nos idéaux
Le légiste impuissant
Et le peuple vassal
Le maître intelligeant
Le salarié vénal
Le vice devient vertu
Le parjure courage
Dilapider est sage
On sauve alors qu’on tue
Alors à cours d’idées
Il faut changer les mots,
Il faut manipuler
Le cerveau des idiots
|
||||
3. |
Aux Armes Citoyens
03:36
|
|||
Aux armes citoyens
Que fais tu jeune con
Ou que ne fais tu pas
Qui fais de toi un rat
Ou qui te fait mouton
Dépendant, aux crochets
La pensée enchainée
Tu suis le mouvement
Avec aveuglement.
Esprit anesthésié
Dépourvu de révolte
Tu dors sur des lauriers
D’une ancienne récolte.
Les règles établies
Sont ta rigidité
Les tirants ont conquis
Ta réactivité.
C’est ta génération
Et c’est ta rébellion
Qui sonneront le glas
De ce monde barbare
Egaré, morne et plat
Immoral et sans phare.
Aucun ordre ou régime
Serait irréductible
S’il n’exister le crime
De les croire invincibles
Il faut s’y opposer
Et dès lors les combattre
Quand l’homme y est brisé
Comme statue de plâtre
La jeunesse toujours
A sonné la révolte
Et c’est à votre tour
Jeunesse désinvolte
De casser l’inertie
De ce cercle vicieux
Contre l’ordre établit
Faites parler le feu.
Les rois sont de retour
Ils ont changé de forme
Oppresseurs de toujours
Leur appétit énorme
Construit pour eux le lit
De tant d’or et richesses
Que le reste de vie
Croule sous la détresse.
Soyez les bâtisseurs
De vos idées nouvelles
Aux armes citoyens
Formez vos bataillons
|
||||
4. |
La Roulette Russe
02:56
|
|||
La roulette russe
La boule court dans la roulette
Chacun attend l’évènement
Fatalement elle s’arrête
Deux, trois rebonds un claquement
On entend plus que le silence
Les souffles courts les cœurs battants
C’est l’insoutenable espérance
Qui nous fera mort ou vivant
Les jeux sont faits ! Rien ne va plus !
Refrain :
Bien venu au Casino
Le jeu est clair le gain est sur
Sortez des coffres les lingots
Confiance, chance et aventure
Et puis le mouvement s’estompe
Sous les regards abasourdis
Pour que le silence se rompe
Voici le croupier qui s’écrit
Impasse, perd, et manque !
Il n’y a de chance pour personne
On cri au vol et à l’arnaque
On doit payer la fausse donne
Tout doit revenir à la banque
Alors on retourne ses poches
Pour essayer de se refaire
Pour ne pas finir vieille cloche
L’œil ruisselant la bouche amère
Refrain :
Bien venu au Casino
Le jeu est cher le gain est dur
Dans le royaume des escrocs
Il n’y aura pas de futur
Elles étaient belles les promesses
Elle nous plaisait bien la chanson
Elle nous promettait la richesse
Elle est amère la leçon
Le temps est venu de nous dire
Que la morale a fait long feu
Et que l’on peut s’attendre au pire
Qu’on ne métrise pas le jeu
Refrain :
Bien venu au Casino
Le jeu est cher le gain est dur
Pleins de ressources les escrocs
Imaginent un nouveau futur
Le plat qui revient sur la table
Comme un mauvais sort c’est la crise
Et la facture inacceptable
Les efforts qui seront de mise
Au lieu de bannir les coupables
On les replace dans la danse
Avec cet aveu d’impuissance
On nous rejoue la même fable
Refrain :
Bien venu au NASDAQ
La place est chaude le jeu est gros
Achetez les produits nouveaux
Pour préparer le prochain CRAC
|
||||
5. |
||||
Laissez errer ceux là
Ils sont enfin sortis
De cette camisole.
Le soleil a fini
Par surchauffer la tôle
De ce bus grillagé
Garé depuis des heures,
Les voilà libérés
Fondants comme du beurre.
Attendre incarcéré
Il n’y a rien de drôle
Surtout pour des poulets
Que les clameurs affolent. (BIS)
Alors la vague bleue
Boucliers à la main,
Le masque sur les yeux
A brandi le gourdin.
Des cris de bête en rut
Ont rempli l’esplanade
Dans les têtes un seul but
L’énergique empoignade
Allez allez…
Aï Aï Aï Aï…
Refrain :
T’avais tant espéré
Que t’en pleurait de joie
Vous vous étiez retrouvés
Lacrymogène et toi.
T’aime sa compagnie
Elle est républicaine
Sécurité amie
Rendez-vous dans l’arène.
Avec empressement
Une marée vorace
En un grand beuglement
Déboule au pas de charge.
L’étreinte est sans pitié
D’amour autant que rage
Elle te gobe entier
Fantomatique garce !
Et tu sens la chaleur
De sa belle peau lisse
La France est dans ton cœur
Mais dans le sien le vice
T’en a le souffle court
Quand la botte assassine
En un coup sec et lourd
Vient te broyer la pine.
Aï Aï Aï Aï…
Allez ! Allez ! Allez …
Refrain :
T’avais tant espéré
Que T’en pleurait de joie
Vous vous étiez retrouvés
Lacrymogène et toi
Tu crus sa compagnie
Au moins républicaine
Sécurité, amie
Que tu es bien vilaine !
Les balloches à la main
Et les poumons en feu
Tu fais moins le malin
Tu veux quitter le jeu.
Tu tentes de t’enfuir
Position à l’équerre
T’es tombé pour finir
C’est la faute à Voltaire.
Il te faudrait un chien
D’aveugle si possible
T’a les yeux dans un bain
D’acide indescriptible. (BIS)
La victoire fut nette
Mais n’eu rien de glorieuse
Des larmes à la bombette
Un coup dans les Valseuses.
C’est quoi cette baston
Moins virile que SM
Rendez vous à la con
Compagnie de carême
‘Faudra pas s’étonner
Qu’à la prochaine étreinte
Le bondage partagé
Soit le thème de la fête. (BIS)
Refrain :
T’avais tant espéré
Que t’en pleurait de joie
Vous vous étiez retrouvés
Lacrymogène et toi.
Tu crus sa compagnie
Au moins républicaine
Sécurité, amie
Que tu es bien vilaine !
|
||||
6. |
Sens Unique
04:30
|
|||
Sens unique.
Il va falloir m’y faire
Rien ne sert de lutter
De regarder derrière
Ca vient me raboter.
Il va falloir m’y faire
A ma métamorphose
Le temps fait son affaire
Et vient faner la rose.
Il va falloir m’y faire
A ma décrépitude
Jusqu’à un jour en faire
Une vieille habitude.
REFRAIN :
Mais je ne m’y fais pas
Et je jure et je peste
Je mène mon combat
Contre la loi funeste
Qui grippe une à une
Mes articulations
Les élime chacune
Avec obstination
Les rend sensible au temps
Les rend fragile aux chocs
Me contraint aux dépens
De tonnes de médocs.
REFRAIN :
Comment puis-je m’y faire
Quand chaque matinée
Sans faire de mystère
M’offre pour la journée
Une nouvelle épine
Un mal référencé
Fini en « ose » ou « ine »
Qui vient me terrasser.
Fatale destinée
Insidieuse maitresse
Mortelle fiancée
Accablante vieillesse
REFRAIN :
Et ça vient rabâcher
Imposer sa présence
Affaiblir, retrancher,
Augmenter chaque fois
La dégénérescence
Je suis en bonne voie.
|
Les Saints Decay Toulouse, France
Les Saints Decay . Une musique résolument rock, énergique avec des textes en français.
Les Saints Decay
vous invitent à adhérer à une alternative nécessaire à la scène rock en France où la pensée unique, là aussi, pousse toujours les mêmes et nous inonde de la même purée pop électro rock acidulée, plate et trop souvent plagiaire.
... more
Streaming and Download help
Les Saints Decay recommends:
If you like Les Saints Decay, you may also like:
Bandcamp Daily your guide to the world of Bandcamp